En apprendre un peu plus sur Sapire

D’où viennent mes tissus?

Où est ce que je me fournis en tissus?
Et bien simplement partout où cela est possible, cohérent, et m’inspire.

Actuellement, j’ai chez moi plusieurs caisses de tissus. Des métrages et chutes récupérés, chinés et accumulés, de tout genre, pour d’anciens projets, et pour Sapire.

Une partie date encore de mes stages de collégienne et lycéenne, quand j’ai travaillé pour Garella, La Nouvelle ou encore Les Baigneuses. A la fin des stages, on peut souvent récupérer des chutes textiles des collections passées.
Certaines créations sont donc faites avec des tissus récupérés quand j’avais 13 ans ! Pas de gaspillage ici!

Quand j’étais encore à Marseille, encore étudiante, il y avait aussi un vieux monsieur qui tenait une boutique de tissus.
Parfois, il récupérait et revendait les fins de rouleaux de grandes enseignes. J’avoue avoir largement profité de ces pépites à l’époque.

Il y a mes propres chutes, d’anciens projets d’école de mode notamment.

J’ai aussi repris des fins de coupons d’autres créateurs et créatrices, lors de vide-atelier ou brocantes.

Mais le plus gros de mon stock de tissus au moment du lancement de Sapire, du moins bien la moitié, viens de l’atelier de costumiers et costumières Les Vertugadins, situés en île de France, qui font un excellent travail mais dont certains tissus dormaient depuis des années, voir une bonne dizaine pour une grande partie.

Depuis l’été 2022, l’intégralité de mes achats se fait à La réserve des arts : une association au service de la culture comme de la création. Un immense entrepôt, une véritable caverne d’Ali baba, qui collecte des matériaux divers en fin de stock ou fin de collections auprès des institutions culturelles, comme des plus grandes marques. Des matériaux qui n’ont plus d’utilité pour l’entreprise, auprès des institutions culturelles, comme des plus grandes marques, mais qui sauront être revalorisé par leurs adhérents.


De part la nature de récupération et d’upcycling de ces tissus, souvent assez anciens, il faut aussi comprendre qu’il est souvent difficile pour ne pas dire impossible de vous donner des compositions ou des traçabilités exactes sans risquer de vous dire une bêtise. Les documents d’achats auront été perdus ou jetés il y a des années. Parfois, les tissus que je récupère étaient déjà issus de récup, et sont donc passés entre plusieurs mains avant moi.

Ainsi, je vous donnerai systématiquement les informations que j’ai sous chaque article de la boutique, ce que je peux dire de chaque tissu, mais je n’inventerai jamais une information que je n’ai pas.